Manaudou sera donc entraînée par son frère. Enfin, il paraît : «J’ai eu Laure ce matin [hier, ndlr] au téléphone, a confié son père au quotidien sportif L’Equipe . Je lui ai dit : Tu avais prévu de venir à Ambérieu [Ambérieu-en-Bugey dans l’Ain, où le père dirige le club de natation local, ndlr] quinze jours en septembre, je te conseille d’y faire toute la saison avec Nicolas.’’ Elle a répondu oui.» Nous voilà rassuré. Pendant qu’on y est, Laure Manaudou donnera aussi un petit coup de main pendant les barbecues familiaux, en retournant les merguez dans le tempo ou en rajoutant de l’alcool à brûler directement sur la saucisse, pour le goût.
Nicolas Manaudou, 21 ans, pourrait donc s’occuper de sa petite sœur. Ou non : son père a beau dire, personne ne sait au juste quelles sont les intentions d’une championne olympique qui, en fait, donne surtout l’impression de prendre son temps. Hier, on en a peut-être appris un peu plus long sur les conditions de sa rupture avec son «club» italien de LaPresse, et ce n’est pas joli-joli : alors que les dirigeants turinois avaient brocardé le «comportement» de la nageuse, l’avocat de Manaudou, Didier Poulmaire, a expliqué que «la confiance de la nageuse avait été abusée» et que la championne «a été manipulée en vue de signer, à la fin du mois de juillet, un document contractuel» engageant son image.